Samedi 14 novembre 2020.
A lire, ci-dessous, notre communiqué de presse, suite à la condamnation de Nadia LAKEHAL pour injures publiques.
"Le Tribunal Judiciaire vient de condamner il y a quelques jours Mme Nadia LAKEHAL pour injures publiques envers son ex-collègue Jean-Michel DIDION. Outre ses injures, les documents mensongers et équivoques présentés pour sa défense sont indignes d’élus, et pire, adjoints. Nous demandons sa démission immédiate !
Pour rappel, en juin 2018, lors d’une cérémonie de remise de médailles, une altercation avait opposé les deux élus. Jean-Michel DIDION, adjoint de quartier, situé à quelques mètre de cette dernière, faisait part à un tiers l’échec des manifestations culturelles organisées par sa collègue Nadia LAKEHAL, adjointe à la culture. Il faisait en particulier référence à la Biennale des Cultures Urbaines qui coutait très cher pour peu de résultats. Cette manifestation a d’ailleurs été supprimée depuis !
L’élue s’était immiscée dans cette discussion qui avait dégénérée en insultes publiques, Mme LAKEHAL ayant traité publiquement M DIDION de « taré, de malade » ce qu’elle a reconnu mais aussi de « facho de merde » ce qu’elle n’a pas reconnu à la différence de nombreux témoins.
Le tribunal a donc reconnu Mme LAKEHAL coupable d’injures publiques mais aussi présenté des documents et témoignages équivoques, insistant en particulier sur une attestation médicale qui date de plus de un mois après les faits, ne retenant pas non plus le témoignage de deux autres adjoints de la garde rapprochée d’Hélène Geoffroy, incohérents avec les faits.
Nous savions la Maire adepte des mensonges et des fakes news. Nous la savions déjà condamnée comme maire, neuf fois par les Tribunaux. C’est maintenant Mme Nadia LAKEHAL, 10ème adjointe en charge de la culture que la justice rattrape. Mme LAKEHAL est même triplement condamnée à devoir verser :
• 500 euros de dommages et intérêts,
• 1200 euros au titre de l’article 700,
• L’intégralité des coûts de l’instance.
Nous ne pouvons cautionner les injures, le mensonge, de la part d’une adjointe qui se doit, comme ses collègues, d’être exemplaire. Dans une ville où la Loi de la République a tant de mal à être respectée, il est inadmissible de voir que les élus aux plus hautes fonctions sont les premiers à mentir, à insulter leurs collègues. Ils font honte à la République.
Après les 9 condamnations de Mme Geoffroy elle-même, après les propos antisémites d’un de ses adjoints, après la suspicion de viol d’un autre de ses précédents adjoints (toujours pas jugé depuis 5 ans, d’ailleurs), c’est maintenant Mme LAKEHAL qui est confondue et condamnée par la justice. Nous demandons à Mme Hélène Geoffroy et Mme LAKEHAL de prendre toutes leurs responsabilités. Elles doivent enfin donner le bon exemple. Madame LAKEHAL doit immédiatement démissionner de son mandat d’élue."
Christine BERTIN, Audrey WATRELOT, Sacha FORCA.
Mercredi 11 novembre 2020.
Il y a 102 ans, ce 11 Novembre 1918 à 11h00 sonnait le cessez le feu sur les champs de bataille suite à l’Armistice signé dans le célèbre wagon de la clairière de Rethondes.
Ce conflit fera 18 millions de morts dont la moitié seront des civils sur l’ensemble des pays et on dénombre une perte de 1,7 millions de français dont 300.000 civils et des kilomètres de terres ravagées où il sera impossible de revenir.
Ce conflit changera la face du monde et le fera entrer dans une nouvelle ère, l’ère des conflits mondiaux, conflits laissant des séquelles irréparables des années après. Séquelles psychiques, physiques et économiques.
Mais aujourd’hui, nous aimerions avec ce 102ème anniversaire parler de la force du devoir de Mémoire et de la volonté de préserver la mémoire de ces millions de morts, tombés sur nos terres. Nos terres agricoles gorgées du sang de nos concitoyens du monde.
Le Devoir de Mémoire, même si ce terme de Devoir ne devrait pas être employé, car si ce souvenir devient un devoir, cela signifie que c’est que l’on oublie trop facilement nos erreurs du passé. Ce souvenir doit passer par la connaissance de ce conflit, de ses raisons et de ses erreurs.
Aujourd’hui, les témoins se sont endormis pour toujours laissant le témoignage aux livres d’Histoire. Aujourd’hui, l’Histoire se transmet par les blockbusters édulcorés de contre-vérités historiques. Mais alors comment aujourd’hui transmettre cette cicatrice aux générations qui n’ont pas connues la guerre ? Comment l’expliquer sans désintéresser les descendants de ces poilus qui ont été nos grands-pères, arrière-grands-pères ou simple nom gravé sur une pierre tombale au cimetière à la Toussaint et dont on ne connait pas ou plus l’histoire? Car chacun d’entre nous a eu un homme dans sa famille qui a fait la Der des Der, a eu une femme qui a travaillé lors de cette Der des Der à l’effort de guerre poussant charrues de bœufs, ouvrière dans une usine à la place du mari ou Marraine de Guerre.
Quoi de plus instructif que se rendre sur les lieux de mémoire pour appréhender cette période, se saisir de l’impact du conflit par ses propres yeux et émotions. Se rendre à Douaumont et pénétrer dans la bataille de Verdun remplace tous les discours.
Etre face à la nécropole et se présenter devant l’immensité de la mort et ses 16 142 croix alignées et son imposant ossuaire.
Etre au Fort de Douaumont et être glacé par la vision de la brutalité des combats.
Etre dans une tranchée reconstituée de Chattancourt et s’imprégner dans la vie quotidienne des poilus.
Prendre la Voie Sacrée et s'imaginer poilu sur la route que tant d'hommes jeunes ont pris pour se rendre sur le champ de bataille de Verdun.
Tout cela remplace bien des discours et mettent du poids à la signification du terme « ne pas oublier et éviter que cela ne se reproduise».
La mémoire passe aussi par là. Aujourd’hui, on utilise le terme « tourisme de mémoire » même si le terme tourisme n’est pas des plus adapté, il est nécessaire. Il est nécessaire pour notre jeunesse qui a besoin de voir pour comprendre, s’imprégner du lieu.
Nous invitons chacun et chacune à aller sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale ou sur la tombe du soldat inconnu (inhumé il y a 100 ans jour pour jour), sur le Pont du Gard pour comprendre le génie romain, au Mont St Michel pour comprendre la spiritualité au Moyen-Age, à la Basilique St Denis pour voir les tombeaux des rois de France, à visiter les Chateaux de la Loire pour s’émerveiller devant l’architecture de la Renaissance, à s’inviter chez le Roi Soleil pour admirer la puissance royale mais aussi à aller sur les plages du débarquement, à Vassieux en Vercors, Oradour sur Glane ou Izieu pour comprendre l’horreur d’une guerre et la folie de la haine. Se souvenir, c’est aussi se rendre sur les lieux où l’Histoire s’est faite de manière glorieuse mais aussi honteuse, sanglantes mais constructrices pour être des citoyens
Christine BERTIN (pour les photos il y 15 jours) et Romain PETIT (pour le texte).
Lundi 9 novembre 2020.
Il y a 50 ans à 19h28, la « France était veuve » (Georges Pompidou).
Il y a 50 ans à 19h28, le Grand Charles est parti rejoindre sa fille Anne qu'il aimait tant.
Il y a 50 ans à 19H28, Colombey les Deux Eglises aller devenir le centre du monde.
Ce 9 Novembre 1970 à 19h02, Charles De Gaulle s’écrit « j’ai mal … J’ai mal … j’ai terriblement mal … » et s’effondra dans sa demeure de la Boisserie à Colombey les deux Eglises en Haute Marne alors qu’il effectuait une partie de patience dans sa bibliothèque. A 19h28, il succombe à une rupture d’anévrisme alors même que son médecin ainsi que le curé du village n’ont le temps d’arriver. Quelques instants après la mort, le médecin prononce le décès en ces termes « Madame, tout est fini... » et le curé effectue en urgence la formule courte des derniers sacrements « Mon fils Charles, par cette onction sainte, que le Seigneur vous pardonne tous les péchés que vous avez commis. Amen. »
Tante Yvonne sait que l’irrémédiable a déjà eu lieu. On lui propose un siège, elle veut rester digne, elle ne va pas s’asseoir et restera debout.
Le Général avait tout prévu dans son Testament en 1952 (le but est surtout d’éviter toutes récupérations politiques). Testament rédigé en trois exemplaires numérotés : le premier pour Georges Pompidou, son directeur de cabinet (lors de la rédaction), le second et le troisième à Elisabeth et à Philippe de Gaulle. Ces volontés sont les suivantes :
« Je veux que mes obsèques aient lieu à Colombey-les-Deux-Églises. Si je meurs ailleurs, il faudra transporter mon corps chez moi, sans la moindre cérémonie publique.
Ma tombe sera celle où repose déjà ma fille Anne et où, un jour, reposera ma femme. Inscription : Charles de Gaulle (1890-…). Rien d’autre.
La cérémonie sera réglée par mon fils, ma fille, mon gendre, ma belle-fille, aidés par mon cabinet, de telle sorte qu'elle soit extrêmement simple. Je ne veux pas d'obsèques nationales. Ni président, ni ministres, ni bureaux d'assemblées, ni corps constitués. Seules, les Armées françaises pourront participer officiellement, en tant que telles ; mais leur participation devra être de dimension très modeste, sans musiques, ni fanfares, ni sonneries.
Aucun discours ne devra être prononcé, ni à l’église ni ailleurs. Pas d'oraison funèbre au Parlement. Aucun emplacement réservé pendant la cérémonie, sinon à ma famille, à mes Compagnons membres de l'ordre de la Libération, au conseil municipal de Colombey. Les hommes et femmes de France et d'autres pays du monde pourront, s'ils le désirent, faire à ma mémoire l’honneur d'accompagner mon corps jusque sa dernière demeure. Mais c'est dans le silence que je souhaite qu'il y soit conduit. Je déclare refuser d'avance toute distinction, promotion, dignité, citation, décoration, qu'elle soit française ou étrangère. Si l'une quelconque m'était décernée, ce serait en violation de mes dernières volontés. »
Dès 20h, tout le village se met en branle. Dans l’atelier du menuisier du village, deux cercueils vont être confectionné, deux cercueils pour deux hommes décédés ce jour. Mr Plique et Mr De Gaulle. Tous les deux sont identiques, tous les deux sont aussi simples. Le montant de la facture du cercueil est de 445 F. Il est le plus simple possible, en chêne, quatre poignées simples et, sur le couvercle, un crucifix en aluminium poli... C'est tout. A 20h30, le cercueil est livré et la mise en cercueil (la mise en bière) durera jusqu’à 21h00.
Dans le salon, autour de la famille réunie, le cercueil sera mis par terre. Les deux ouvriers, aidés des deux chauffeurs placeront le corps dans la bière. Mme de Gaulle refuse le capitonnage que le menuisier se propose de mettre. C'est à peine si l'on accepte d'étendre un papier blanc sur le fond de la caisse pour masquer les copeaux de bois. Un petit oreiller blanc est posé sous la tête du général.
La mort sera tenue secrète jusqu’au lendemain matin où Georges Pompidou apprendra la mort du Général par la famille De Gaulle vers 7h30 puis par une annonce AFP à 9h00. « Dites-lui, fit Mme de Gaulle, que nous nous en tenons aux dernières volontés de mon mari, et qu’il ouvre la lettre. »
Le Général voulait pour son dernier voyage être entouré de la France du 18 Juin, de la France qui ne l’a pas abandonné. Pour lui, le cœur de la France était Colombey et non Paris. Le cœur de la France était sa famille, ses Compagnons de la Libération, ses voisins, ses Hommes de l’ombre et le 12 Novembre c’est à Colombey que la vrai France gaullienne sera. Les obsèques religieuses se dérouleront en présence de 50 000 personnes venues par le train, les bus, les voitures garées le long des routes. 50.000 inconnus qui formeront une vague subversive déferlant sur le village en deuil.
Ce village en deuil qui dès le 9 au soir a fait bloc pour son habitant, simple citoyen du village, et qui dans un dernier geste a fabriqué son cercueil, ouvert son tombeau, nettoyé son Eglise et donné 12 de ses enfants pour porter l’Homme de la France Libre. 12 qui entrent lentement, cercueil à l’épaule, dans la nef de la petite église en pierre de Colombey. Tous les regards convergent vers eux. Ils sont douze, six de chaque côté, les mains gantées de noir, avançant à pas cadencés. Ces jeunes ont entre 17 et 23 ans. Ils sont des villageois comme était le Général. Quel plus beau symbole que 12 jeunes qui montrent le respect d’une nouvelle génération pour l’Homme qui a dit NON!
Ce 9 Novembre 1970, la France a perdu son dernier personnage historique et 50 ans après, nous le regrettons encore.
Pour prolonger cette Année De Gaulle, je vous propose, confinement oblige, quelques livres et films:
Romain PETIT.
Mardi 3 novembre 2020.
L’absence de respect et de considération pour autrui, ses idées, ses croyances, sa vie, est devenu un des traits de notre société. C’est avec horreur que nous l’avons constaté à Nice ou à Conflans-Sainte-Honorine. Nous le dénonçons avec force. Cette absence de respect nous touche tous et nous impacte pleinement.
En effet, à Vaulx-en-Velin, cela fait bien longtemps que le respect pour autrui a disparu dans notre vie quotidienne. La ville est sale. Les espaces verts sont abandonnés. Les rodéos à motos et les trafics s’épanouissent. Tout se passe en toute impunité, sans considération de la Police pour la population, sans respect de l’équipe de la Maire pour les conditions de vie de chacun. Chaque jour des bus sont caillassés, les transports en commune ne desservent plus la ville, sans réaction de la Maire et de ses adjoints.
Dans les écoles vaudaises, le respect des uns pour les autres a lui aussi disparu. Le vivre ensemble reste seulement un vain mot, le communautarisme et la religion règnent en maître, certaines parties du programme ne sont plus vues, les enfants cachent leur croyance pour ne pas être rejetés. Pour couronner le tout, les cantines sont surpeuplées et vides de nourriture pour les derniers du service. N’est-ce pas là le pire irrespect de la Maire pour les vaudais de faire croire que l’on nourrit les enfants gratuitement alors qu’ils n’ont rien à manger ? Ou bien est-ce l’absence de geste de cette dernière vers le corps professoral lorsque Samuel Paty a été décapité ?
L’irrespect c’est aussi le déni de la prévention face au Covid 19. Chacun sait que dans nos rues et dans nos commerces, le confinement n’est pas respecté. Les masques ne sont pas portés partout dans l’espace public, les commerces de « coin de rue » semblent être devenus de première nécessité. Les autorités ont oublié qu’elles doivent avant tout protéger la vie des vaudais et préserver nos soignants en grande souffrance.
La ville semble donc une nouvelle fois à part de la République, avec une police l’arme au pied et des élus qui regardent ailleurs, ne jouent pas leur rôle, et ne pensent qu’à eux.
Notre groupe refuse cette résignation et se bat pour tous les vaudais, pour la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Nos valeurs à tous.
Christine BERTIN, Audrey WATRELOT, Sacha FORCA.
(Chronique du Journal Municipal de la Ville de Vaulx-en-Velin à paraitre le 4 novembre 2020).
Samedi 7 novembre 2020.
Il n’aura échappé à personne qu’une pandémie sans précédent touche non seulement notre pays mais la planète entière.
Cette crise sans précédent nous a touché dans nos emplois, notre façon de vivre et en particulier notre façon de consommer. En effet, en mars, seuls les commerces dits essentiels ont pu rester ouverts, et tous les commerçants de proximité sur notre ville de Vaulx-en-Velin ont bel et bien fermé ; Ceux ouverts, tels les pharmacies, les boulangeries, les magasins d'alimentation… ont dû investir fortement pour mettre en place des moyens d’accueil sécurisés sans aucune aide municipale. Les épiceries solidaires et les marchés ont fermé, à l’exception de la banque alimentaire, qui a centralisé dans des conditions difficiles une offre de denrées alimentaires essentielle, faute d’aide et d’encadrement municipal. Les habitants ont souffert de cette situation et n’ont pas toujours pu trouver de quoi s’alimenter à des prix adéquats et les commerçants et forains se sont trouvés en grande difficulté, renforçant la précarité existante sur notre ville. La réouverture deux mois après a été un soulagement et les commerces ont repris. Il fallait amortir les pertes des mois passés et retrouver une clientèle qui s’est aussi organisée parfois autrement. Bon gré, mal gré, le virus s’est replié et tout semblait cet été repartir avec une grande fragilité mais plus de marge de manœuvre.
Malheureusement, l’automne et le froid ont redonné de la vigueur au virus et ont ramené cette deuxième vague pourtant annoncée, mais d’une force bien plus élevée que prévue. Les hôpitaux sont à nouveau saturés, ramenant la crainte de ne pouvoir accueillir tout le monde. Ces éléments ont amené le Président de la République à remettre en place un confinement, mais partiel cette fois pour maintenir l’activité économique. Toutefois, cette règle n’a pas été appliquée aux commerces dits non essentiels, qui devaient fermer, les condamnant, pour la plupart, de façon certaine.
Face à cette situation, les maires de plusieurs communes de France, membres de l’AMF ont lancé un appel au gouvernement afin de préserver les activités des commerces de centre-ville et de proximité. Ils se sont lancés dans la bataille pour préserver l’économie de leur ville et le service à la population. Cet appel a été relayé par de nombreux élus du Rhône. Mais pas d’écho dans notre Commune. Pourtant, notre maire est membre du comité directeur de l’AMF. Coté élus, pas plus qu’en mars, point de prise de contact avec les acteurs de la vie économique locale. Une fois encore on laisse les acteurs de la vie économique seuls. Ils ne sont pas essentiels à la vie de notre ville, et donc pas au service d’une partie de ces habitants. Nous regrettons que notre premier édile ne veuille pas se mouiller, visant certainement encore une hypothétique nomination ? A moins que.... elle se moque complètement de ses habitants !
Mais un autre phénomène est apparu sur la ville, en dehors de la théorie, et se conforte au fur et à mesure que les semaines passent : celui de règne du chaos. Nous avons dénoncé à maintes reprises les incivilités, puis les rodéos, puis les masques non portés par de plus en plus de Vaudais. Et la conséquence directe concerne justement les commerces : qu’à cela ne tienne : la loi ne s’appliquant pas à Vaulx-en-Velin, presque tous les commerces sont ouverts au Mas, y compris le café. C’est plus mitigé au centre-ville. Et au village, bon nombre de commerces continuent, en s’orientant sur la fabrication à emporter, mais sans tenir compte de la moindre protection. Finalement, ceux qui suivent la loi seront doublement pénalisés et ceux qui ne la respectent pas sont des dangers ambulants, comme l'est d’ailleurs une des plus grosse activité économique de la ville, les dealers, qui eux continuent leur activité en toute impunité.
Et si Vaulx-en-Velin redevenait un territoire Français, où les lois de la République sont appliquées : que les gestes barrière soient appliqués, par respect pour nos soignants ! Que les commerces soient respectés, et donc défendus et aidés car ils sont un lien social essentiel et une nécessité économique pour beaucoup, et que la loi soit enfin appliquée sur la ville pour notre sécurité et notre santé à tous ! il en va du respect des Vaudais !
Marie-Emmanuelle SYRE.
Vendredi 30 octobre 2020.
Le dernier conseil municipal s'est déroulé le jeudi 2 octobre. A cette occasion, nous avons une nouvelle fois dénoncé ce projet, hors de propos, de pétanquodrome.
Vous trouverez ci-dessous, notre intervention à ce sujet.
"Apparu au détour d’un conseil municipal fin 2018, ce projet consiste en la construction, EN BORDURE DE ZONE MARAICHERE d’un bâtiment industriel classique qui contiendra 16 pistes de jeu intérieur (+12 pistes extérieures), d’une tribune de 150 places et des locaux divers tels que club house, accueil, bureau, vestiaires,..
Donc, ce pétanquodrome, parce que c’est bien cela qui apparait sur le plan, permettra au club de bénéficier pour la seconde fois en 6 ans de locaux et pistes neuves, les dernières ayant été faites en 2015 lors de la rénovation de l’école Grandclément sur le terrain situé entre l’école et le gymnase Roux.
Pour rappel, ce projet de pétanquodrome, pour les nouveaux élus, était arrivé en 2014 parce que la fédération de pétanque proposait de financer 100% d’un équipement, pour peu qu’on lui donne un terrain. D’ailleurs, il y a deux ans, c’est la fédération d’escalade qui était prêt à financer une salle de bloc. Mais là, rien. Il était logique alors d’y répondre favorablement dans les deux cas. Depuis, plus la moindre aide pour la pétanque mais on continue.
J’ai en particulier quatre points qui posent question sur ce sujet :
1) Le budget qui explose ! 100% financé par la ville donc ! Lors du conseil municipal du 18 décembre 2019, vous nous annonciez un budget de travaux de 2.750.000 euros TTC (avec une tribune de 250pl) ; ce budget est aujourd’hui de 3.180.000 euros TTC auquel il faudra ajouter le terrain et les honoraires et suppléments. Nous serons donc plutôt autour de 4.000.000 d’euros pour un équipement qui va servir à une trentaine de vaudais (120 licenciés) et qui en plus voit ses tribunes réduites à 150 places. C’est bien cher pour 120 licenciés, essentiellement adultes, et peu de vaudais. Et que vont couter les frais de fonctionnement ?
2) Le dimensionnement de ce projet. S’il s’agit de répondre aux besoins quotidiens du club, il ne semble pas que le site actuel soit surchargé. Une centaine d’adhérents, dont 30 vaudais, cela se gère sur le terrain actuel qui n’est jamais complet. Par contre s’il s’agit d’avoir un site de renommée nationale où l’on peut organiser des championnats internationaux comme cela est le cas en octobre depuis 5 ans, cela se discute. Mais alors dans ce cas c’est trop petit et il n’y aura ni suffisamment de pistes, ni suffisamment de stationnements. Et nous devrons quand même utiliser tous les ans 50.000 euros pour financer l’International de pétanque au centre-ville. La question de la mutualisation des moyens revient alors de nouveau ! Bref, ce projet ne correspond à rien. C’est soit trop petit, soit trop grand et bien cher, 4 millions d'euros, pour la seule pétanque.
3) Il se pose aussi la question des équipements sportifs sur la ville. Nous connaissons les quartiers en expansion, nous connaissons les équipements municipaux avec leurs forces et leurs faiblesses et tout le monde s’accorde sur le fait que nous avons un déficit en équipements sportifs. Vous avez fait une étude par un cabinet extérieur l’année dernière, présentée aux clubs, mais très creuse, d’après les présidents. Pourtant, ces derniers ont plein de sujets connus prioritaires pour les clubs : des tribunes pour le stade Aubert, la rénovation des locaux des clubs de foot, la création d’un mur de bloc pour l’escalade, l’extension du Palais des sports (pour les clubs de sports de combat ou de l’haltérophilie), sont entre autres et la liste est longue, des projets dans les cartons depuis des années et connus. Mais pas un pétanquodrome ! Pourquoi dès lors utiliser plus de 3.725.000 d’euros pour un projet non prioritaire, non inscrit, non prévu, pour les clubs tous rassemblé ? Personne ne comprend. Vu les plans, la mutualisation va peut être pouvoir se faire avec le tir à l’arc, mais à part cela, je ne vois pas ! a moins d’imaginer un plancher amovible sur le gravillon.. bref… rien de possible !
4) Pour finir, je voulais aborder la question du lieu de réalisation d’un tel équipement. En ce lieu il y a actuellement une forêt sauvage, un vrai refuge de biodiversité pour de nombreuses espèces autant de faune que de flore. Les 10.000 m² vont être artificialisés pour une grande partie d’entre eux. Et cela ne peut pas correspondre aux axes de la politique actuelle de préservation de l’environnement.
Je vous propose donc chers collègues, comme nous l’avons déjà demandé fin 2019, de surseoir au vote de ce projet et de relancer une concertation avec le plus grand nombre de sportifs, d’enfants et parents et de s’appuyer sur les clubs sportifs et d’en discuter tous ensemble plutôt que de gaspiller l’argent des contribuables vaudais."
Malheureusement la majorité municipale a voté Pour et poursuivra donc ce projet idiot contre toute logique.... à moins que....
Christine BERTIN pour le Groupe Agir Ensemble Pour Vaulx-en-Velin.