Samedi 10 avril 2021.
Installé le 1° avril entre le Pont de la Soie et l’avenue Garibaldi, le premier radar de vitesse vaudais n’a pas fait long feu. En effet, quelques heures à peine après sa mise en service, il a été victime d’un incendie volontaire.
Agir Ensemble Pour Vaulx-en-Velin dénonce cet acte violent contre un bien public pourtant destiné à faire respecter la vitesse dans un lieu où les excès de vitesse sont réguliers.
Agir Ensemble Pour Vaulx-en-Velin regrette toutefois que cette installation ait eu lieu sans aucune concertation avec les instances représentatives locales, ni avec les riverains, ni avec les élus du secteur. Si cette concertation avait eu lieu chacun aurait pu rappeler que :
Agir Ensemble Pour Vaulx-en-Velin dénonce un projet inadapté aux problèmes de sécurité récurrents du BUE et un incendie criminel inadmissible. De vraies mesures de sécurisation des croisements doivent rapidement être mises en place, des radars à feu en hauteur doivent être installés en urgence et les croisements modifiés.
Agir Pour Vaulx-en-Velin reste et restera toujours mobilisée pour défendre la sécurité des vaudais.
Christine BERTIN.
Samedi 27 mars 2021.
Lors du conseil de jeudi soir je suis intervenu sur le plan de mandat présenté par la maire de Vaulx-en-Velin; vous pouvez retrouver le texte de mon intervention ci-dessous.
"Vous nous présentez ce jour votre plan de mandat. Ce plan de mandat correspond peu ou prou à votre projet. Alors nous nous posons la question : quel est son intérêt ? Nous ne le voyons pas vraiment mais peut-être pourrez-vous nous l’expliquer.
Il aurait été utile de présenter un plan de mandat s’il y avait un plan. Un plan avec une programmation détaillée et un projet vraiment partagé par l’ensemble des élus de la majorité. Nous aurions pu comprendre l’intérêt d’un tel sujet si chaque élu avait pris la parole l’un après l’autre pour expliquer pourquoi il ferait cela puis cela et pourquoi pas autrement.
Là dans les faits nous avons un catalogue qui va surement faire l’objet d’une belle publication tirée à 20000 exemplaires pour faire de la promotion et de la pub. L’argent pourrait ma foi être beaucoup mieux utilisée.
Parlons toutefois de ce document et revenons sur deux sujets.
Le premier, cœur de tout, c’est la réalisation des promesses. Comme disait Jacques CHIRAC « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». A ce sujet vous vous êtes toujours gargarisée à chaque Débat d’orientation budgétaire, sur votre taux de réalisation, je vais me permettre de revenir dessus :
Vous parlez d’un montant investi par rapport à un montant budgété. Néanmoins, je vais plutôt vous parler de choses concrètes, qui ne sont pas des finances, mais de ce qui est sorti de terre.
3 écoles sur le précédent mandat… dont une où le financement était programmé par la précédente équipe : l’école Beauverie. Décision du lancement en CM du 29 sept 2015. 11,7 Millions d’euros budgété en novembre 16 et au final, un équipement construit et livré en 2018 pour 18,9 Million d’euros, soit 60% de plus qu’initial ! et tous les déboires qu’on a connus ! Avec des condamnations, un chantier arrêté par l’Inspection du Travail et la Justice.
Le pire c’est le GS Katherine Johnson. Lancé le 28 avril 2016, on achète précipitamment un terrain, et on budgète en février 2017 une école pour 10M€ HT de travaux et 2M € HT de terrain. Sauf qu’on achète un terrain en prenant sous notre responsabilité sa dépollution, pour 1,7M €. Mais la dépollution n’a pas couté 300K€…mais bel et bien 1.200.000 euros HT de plus du fait que ce terrain est pollué. Et ce n’est pas fini. Nous passons encore des avenants aux entreprises sur le vide sanitaire, celui qui permet d’évacuer les gaz encore en décembre dernier… Elle n’est pas finie… cette école. Vous annoncez d’ores et déjà un budget de construction pour 12,5M€, soit 2,5M€ de plus, donc au total, pour l’instant quelques 15M€ pour 12 à l’origine, soit 25% de plus !!!
Puis l’école Cartailhac crée le 4 février 2016. Ce n'est toujours pas commencé. Mais, oui, vous allez la faire sur le mandat… enfin, peut-être on espère avec près de 10 ans de retard.
Enfin la piscine, là, ce sont les entreprises qui ont fait défaut. Résultat : débuté en juin 2018, 3 ans après, nous n’avons qu’une carcasse vide et rien qui commence. Prévu, selon nos informations (enfin celles que vous avez donné au club de natation) pour 2022, on attend de voir.
Malgré tout, vous affichez fièrement un taux de réalisation de 80% mais vous ne respectez pas ce que vous indiquez dans les budgets : à titre d’exemple : la rénovation de l’Hôtel de ville, même pas budgété en mars 2019 et en avril 2019, vous balancez 1,2M€ pour refaire une entrée. Idem pour l’achat d’un terrain au sud pour créer un espace vert… en fait, vous dépensez l’argent, mais pas sur ce qui est prévu. Du coup, pas de report, et des délais qui trainent.
Ce n’est pas cela, de la bonne gestion. Les délais explosent et les budgets aussi. C’est de la gestion en mauvais père de famille ; c’est de la gestion opportuniste à coup de millions pour faire votre promotion
Mais parlons plutôt d’avenir plutôt que de nous lamenter sur votre mauvaise gestion. Cela ne risque pas de changer.
Nous aurons surement une piscine rénovée. Mais quand ? On ne sait pas. Pour combien de dépassement ? On ne sait pas. Mais on sait que ce sera déjà beaucoup plus puisque sans avoir commencé, nous sommes déjà à +25% !
On voit donc bien que la gestion des investissements ce n’est pas votre fort. Et que la programmation de bons et beaux projets, ce n’est pas pour les vaudais ! A moins qu’ils se mettent tous à la pétanque ou bien décident de venir habiter dans l’Hôtel de Ville.
Mon deuxième point concerne donc le projet majeur de ce mandat : la ZAC du MAS. Elle aurait pu commencer en 2018, mais elle a été retardée pour construire la médiathèque, un autre équipement qui a dérivé (de 16,5M€, on est déjà à 18,4Me), elle aussi d’ailleurs.
C’est une bonne nouvelle. Cette ZAC était attendue depuis 20 ans. Elle a diminué en nombre de logements, en particulier sur les logements sociaux, garantie d’une meilleure mixité sociale sur le quartier. Elle devrait comprendre un gymnase, mais si je le vois sur votre DOB, je ne le retrouve pas dans la convention ANRU. Pourquoi ? De la même façon, rien non plus sur le campus !
Je vais le redire parce que je suis assez fière d’avoir poussé l’idée : mettre un campus au cœur du mas, qui était, la façon dont je l’avais imaginé et validé par le président des universités en 2015, était un campus dédié aux licences pro, appuyées par des entreprises. Or, vous avez réservé un emplacement, comme le gymnase d’ailleurs. Sans plus. Et pourtant : faire venir des étudiants de toute la France sur le Mas, cela a du sens pour véhiculer cette nouvelle image de notre ville ! Cela aurait permis aussi à nos jeunes de s’ouvrir sur l’extérieur. Au lieu de cela, vous avez transformé l’idée de lien avec la Doua sur un continuum entre l’ENTPE/ENSAL et la Doua, en oubliant ce futur campus. D’ailleurs, et c’est assez scandaleux, vous financez l’extension de ces deux écoles et c’est du budget que vous prenez de l’ANRU mais pas pour les Vaudais ! le pire, c’est que vous ne mettez pas ces installations au Mas, mais juste à coté du campus des 2 écoles !
En troisième point, je vais revenir sur la sécurité. Vous vous faites une belle campagne dans les magazines people pour votre future potentielle carrière de première secrétaire du PS en vous enorgueillissant que vous maitrisez la sécurité à Vaulx ! mais Madame, vous promenez vous souvent à Vaulx et en particulier à pied, en dehors des visites ministérielles multiples qui faussent la réalité, vu la sécurité qu’il y a à ces moments-là ? Vous devriez, Madame. Les dealers sont présents dans tous les quartiers (20 points de deals selon nos derniers calculs. Les rodéos sont aussi dans tous les quartiers. Avant, nous avions surtout des motos ou quads. Maintenant, nous avons aussi les grosses voitures qui s’amusent à faire vrombir les moteurs. Et donc vous vous gargarisez de maîtriser la sécurité. Alors oui, vous avez investi. On ne peut le nier. Mais vos policiers municipaux, ils font quoi exactement ? De la médiation, Certainement. Mais vous n’avez pas résolu les problèmes. En attendant, les boites à livre sont brulées par ces dealers. Mais tout va bien, Madame. La MJC a failli bruler la semaine dernière. Mais tout va bien, Madame, un gamin se fait renverser par un motard… mais tout va bien, Madame, vous maitrisez, Madame. Il serait peut-être temps, avec tous les moyens que vous avez mis, que vous arrêtiez de faire de la communication et que vous demandiez des actions.
Les vaudais vous attendent sur les réalisations. Ils vous attendent sur la vie quotidienne. Nous aussi et pour l’instant après 7 ans tout le monde reste sur sa fin."
Christine BERTIN.
Dimanche 21 mars 2021.
Le prochain conseil municipal aura lieu jeudi prochain 25 mars 2021.
Au vu de l'ordre du jour, nous risquons d'aller jusqu'au bout de la nuit. En effet, le conseil du budget et des subventions est toujours long....
L'ordre du jour est à lire ci-dessous, avec le budget.
Bonne lecture à tous.
Jean-Maurice CHAUSSONNERIE.
Lundi 8 mars 2021.
Le 02 février dernier, le Tribunal Administratif de Lyon a tranché : les élections municipales de Vaulx-en-Velin ne seront pas annulées et ce malgré les nombreuses infractions commises par la maire réélue. Elle devra néanmoins mettre la main à la poche pour s’acquitter des frais d’avocat engagés et de ses frais de campagne redressés par la commission (CNCCFP) pour financement de sa campagne par une personne morale, en l’espère, la mairie !
Parlons-en de la morale !
La première infraction que nous avions soulevée concernait un livre écrit et édité par la maire, et sorti par la maire Hélène Geoffroy début septembre 2019, avec petits fours aux frais de la mairie au tout début de la période électorale. Ce livre a servi à convaincre des personnes relais d’opinion sur la ville, relais retrouvés ensuite en grande partie comme soutiens officiels de la maire en vue de sa réélection. L’édito de la maire, et le portrait de deux colistiers, dont le maire par intérim y figurait aussi en bonne place pour illustrer « Ceux qui ont fait Vaulx-en-Velin ». Las, suite à notre recours, la Commission Nationale des Comptes de Campagne a retoqué pour partie les comptes de Mme Geoffroy, en insérant les « frais de distribution du livre » pour 1.000€ mais pas le coût du livre reconnaissant toutefois un financement illicite. Pourquoi ? Personne ne le sait. Il y en avait en réalité pour plus de 30.000 euros avec dépassement du plafond des dépenses de la campagne.
Parlons-en de la loi !
De la même façon, il est interdit par le code électoral de coller des affiches 24h avant le jour de l’élection (soit dès vendredi soir minuit), de diffuser les moindres messages, de faire campagne. Et là encore, un colistier de Mme Geoffroy a posté un message sur les réseaux sociaux le dimanche à 14h appelant à voter pour sa candidate. Ont fait de même de nombreux soutiens. Mais le Tribunal là encore n’a pas jugé sur le fond, mais en nombre de voix gagnées ou perdues. Il s’est refusé à le quantifier. Il a reconnu l’illégalité mais n’a pas sanctionné.
Parlons-en des promesses !
Dix jours avant les élections, la publication du journal municipal relatait en première page le vote du budget avec son lot de gratuités : cantine gratuite pour toute l’année calendaire, conservatoire gratuit, activités des retraités gratuites… Bien sûr, la diffusion de ce journal fut comme d’usage dans toutes les boites aux lettres de la ville. Mais cela, ce n’est pas condamnable selon le Tribunal ! Surprenant point de vue ! Au final, 1000 enfants de plus inscrits dans les cantines, 600 personnes au conservatoire touchés, 600 personnes chez les retraités. L’acte le plus violent est probablement de supprimer cette gratuité « COVID » de la cantine le 31 décembre, par un simple mail aux parents. Le Tribunal là encore n’a pas tenu compte de « l’achat » potentiel de voix. Il s’est donc refusé à les quantifier.
Parlons-en du respect !
On se souviendra aussi des 145 fausses signatures pointées du doigt par M Nordine Gasmi, les attaques pour racisme dont Stéphane et Christine Bertin ont été abreuvés sur les réseaux sociaux. On ne parlera pas de ce que nous n’avons pu justifier ou quantifier : les dizaines d’emplois supplémentaires par ci par là, ni les repas organisés en mairie pour des associations syndicales pendant la période électorale !
Parlons-en de la victoire !
Une maire sortante est réélue avec à peine 10% des inscrits, soit 2454 voix dans une commune qui compte 50 000 habitants. Pas de quoi être fière quand on ajoute le livre financé illégalement, les 145 fausses signatures, les promesses de gratuité vite arrêtées, les affiches arrachées, les appels à voter la veille et le jour de l’élection, etc. Mme Geoffroy a bafoué dans cette élection tant de règles du Code Electoral comme l’a lui-même reconnu le Tribunal. Mais étrangement le juge n’a pas annulé l’élection, l’écart entre les deux premiers étant trop élevé. Une sorte de prime à celui qui triche beaucoup.
Comme si l’écart de voix valait plus que la morale, l’équité, et la justice. Comme si tricher rendait juste. L’illégitimité et l’injustice du résultat auront bel et bien marqué cette élection municipale de 2020.
Christine BERTIN pour l'équipe APVV.
Jeudi 18 mars 2021.
Nous inaugurons en ce jeudi une nouvelle rubrique sur notre site : "L'Edito du Jeudi". Nous traiterons ainsi chaque jeudi un sujet d'actualité vaudaise ou métropolitaine qui intéresse notre vie à tous, nous vaudais.
En ce 18 mars 2021, Journée Mondiale du Recyclage, crée en 1994 (27 ans déjà!), intéressons-nous quelque peu au recyclage des déchets sur notre ville. Mais qui dit recyclage, dit tout d'abord tri des déchets par les individus que nous sommes.
Mis en place il y a une vingtaine d'années, ce tri des déchets n'a quasiment pas évolué. Il part du principe que les ménages ne savent ou ne peuvent que trier quatre choses:
* le verre: un tri plutôt bien fait et très ancien sous le couvert d'une bonne action car "trier le verre c'est aider la recherche contre le cancer" puisque la métropole reverse 2 euros pour chaque tonne de verre récupérée. Il oblige chacun à emporter cette verre dans des bornes situées sur la voie publique. Et cela marche bien.
* les déchets dangereux: un tri plus difficile qui regroupe les piles, batteries, lampes, produits inflammables, ... mais qui oblige à tout emporter en déchetteries même si celles-ci sont quelquefois un peu frein à cette récupération. Sur ce type de déchets, beaucoup reste à faire.
* les déchets d'emballage (valorisables) à savoir le carton, le plastique, le papier, le métal qui sont à déposer dans la fameuse poubelle jaune : un tri apparemment simple mais finalement plus compliqué encore car chacun ne sait jamais trop que faire avec son pot de yaourt ou sa barquette de viande.... Une tentative de simplification a été tenté il y a plus d'un an avec l'élargissement des consignes de tri permettant ainsi de mettre plus de choses dans cette poubelle, mais cela n'avance pas. Les refus de tri restent nombreux et il est très fréquent de voir des camions de déchets d'emballage partir en incinération car trop souillés par des déchets.
* les déchets ménagers mélangés autres (alimentaires, plastiques non emballages, produits d'hygiène,...) qui sont mis dans la poubelle grise historique.
Tout cela la Métropole le résume dans le visuel suivant:
Après 20 ans quel est bilan? Médiocre sans nul doute. Les raisons sont multiples:
* C'est tout d'abord culturel: le tri des déchets ce n'est pas noble, cela ne fait pas envie. On met tout dans une poubelle et hop, on s'en débarrasse. Cela fait que ni les citoyens, ni leurs élus ne s'y intéressent vraiment.
* Ensuite par facilité, il est simple de mettre tout dans une poubelle, voire dans deux, plutôt que trier. Et demander à ses électeurs de trier les déchets, ce n'est pas très vendeur pour les élus et responsables qui ont plus tendance à s'intéresser à ce que cela coûte, qu'à ce qu'est le tri et comment on peut mieux faire.... A voir la polémique actuelle sur la taxe des ordures ménagères! On ne parle que d'argent, pas de l'objet de cette taxe. Comme si lorsqu'on achète une voiture, on ne regardait que le prix.
* Et il y a l'organisation de l'économie du recyclage. Quelques grosses sociétés proposent des solutions clés en main, toutes les mêmes à savoir des centres de tri ou des incinérateurs. Et au-delà point de salut!
Pour ces raisons et bien d'autres, le tri des déchets ne s'améliore pas et le recyclage ensuite, pas non plus.
Pourtant les solutions existent.
Sur le sites lesjourneesmondiales.fr des solutions sont proposées selon le mode de vie "Zéro Déchets" des 4R :
"Réduire sa consommation en se posant la question « Ai-je vraiment besoin de ce produit ? ».
Réutiliser ou réparer lorsqu’un objet ne fonctionne plus, nous pouvons tenter de le réparer ou l’amener dans une recyclerie pour le rendre à nouveau opérationnel. Puis, certains produits sont jetés alors qu’ils pourraient être vendus ou donnés.
Recycler doit devenir un réflexe que ce soit grâce au tri, mais aussi grâce au compostage ; d’autant plus que nos poubelles contiennent environ 30 % de matières compostables
Revendiquer ou refuser en s’informant via des sites ou groupes sur des réseaux sociaux spécialisés autour du recyclage ou du zéro déchet. Il est aussi possible d’informer les entreprises que nous pouvons nous passer de certains emballages, comme faire ses courses avec ses propres sacs et boîtes/tupperware."
La Métropole de Lyon doit agir sur l'amélioration du tri et du recyclage. S'inspirer des idées ci-dessus mais aussi avancer pour changer les choses car des solutions existent et nous en proposons :
* Il faut trier à la source, lorsqu'on a le déchet dans sa main pour la première fois. Il faut alors séparer les plastiques, du papier - carton, du métal, des déchets fermentescibles, du verre, des déchets dangereux et du reste devant être brulé. Cela fait 5 catégories à enlever par la Métropole en porte à porte du lundi au vendredi et deux catégories (verre et dangereux) à emporter personnellement en extérieur. C'est une démarche de fond que la Métropole doit porter. D'autant que l'écologie est son credo. Les choses doivent donc évoluer car le surplace du non-tri n'a que trop duré.
* Il faut développer des solutions de proximité simples pour les déchets alimentaires en encourageant la mise en place de composteurs et l'élevage de poules. Les poubelles grises (sans emballage) contiennent 60 % de déchets alimentaires. Une vraie source de progrès pour faire que la poubelle grise soit finalement presque totalement vide.
* Il faut former et informer les citoyens trieurs potentiels. Dans ce domaine tout reste à faire ou presque. Il faut viser les écoles, les collèges, les lycées, les copropriétés, les associations de locataires et propriétaires et expliquer et trouver des solutions aux problématiques de chacun.
3 axes sur lesquels presque rien a encore été fait.
Un vrai échec de la Métropole sur ce dossier sur les 30 dernières années.
Un beau projet au service de l'environnement pour le futur.
Christine BERTIN.
Mercredi 3 mars 2021.
La vétusté de la piscine Jean Gelet qui date des années 70 est un enjeu local vaudais fort. Des milliers d’enfants de nos écoles y ont appris à nager. Le club de natation était le plus gros club de Vaulx avec plus de 600 adhérents. Elle y accueillait aussi les bébés nageurs…En 2013, la municipalité avait prévu sa transformation en centre aquatique pour 18M€. Ce projet a été stoppé par l’équipe actuelle, qui a proposé un projet de rénovation/extension pour 4,2 M€ en juin 2018. Elle devait être prête pour Septembre 2020.
Las, la rénovation à peine commencée, s’est arrêté brutalement. La piscine n’est plus qu’une carcasse désossée et abandonnée depuis déjà deux ans. Les bébés nageurs sont à Décines, les écoliers, les adhérents se partagent entre la piscine de Décines et celle de l’ENTPE, enfin, jusqu’à l’année dernière.
Nous avons interpelé la majorité de notre inquiétude sur la NON-réalisation de ce projet lorsque nous avons vu qu’il n’était pas formellement inscrit dans les budgets de 2019 et 2020. La suite nous a donné raison ! Débuté à l’été 2019 par des travaux de désamiantage, le chantier s’est brutalement arrêté mi 2020.
Pourquoi un tel échec à trouver 4,2 M€ ou plutôt 5,4 M€ maintenant car le budget a déjà explosé : la raison en est un toit ouvrant coulissant qui a été rajouté. Pourtant, depuis 2018, la ville a trouvé depuis 2 M€ pour refaire l’entrée de la mairie et sa salle de conseil municipal, ou encore lancé un pétanquodrome pour 5 M€ pour 60 licenciés Vaudais ! Mais pas de piscine. Et la maire ose demander à la ministre des sports du budget pour reconstruire la piscine ?
D’autres sujets interpellent : pourquoi un plafond amovible et des pataugeoires extérieures qui font bigrement penser au projet de centre aquatique de la précédente majorité ? Quid des riverains de Cervelières Sauveteurs qui vont vivre les nuisances sonores ? Et surtout quid des enfants qui, de la maternelle au collège, doivent apprendre à nager ?
Les Vaudais doivent avoir une piscine ! Ils méritent de connaitre la vérité sur ce dossier que la maire a noyé depuis deux ans ! Il faut que les équipements sportifs, insuffisants sur la commune, se construisent, en particulier au sud.
Christine BERTIN, Audrey WATRELOT, Sacha FORCA.
(Chronique du Journal Municipal de la Ville de Vaulx-en-Velin du 3 mars 2021).